Quel pays possède une plaque d’immatriculation rouge ?
En France, il nous arrive de voir des voitures avec des plaques d’immatriculation rouges. Il faut reconnaître que c’est assez unique. Mais d’où viennent ces véhicules ? Dans quels pays les plaques d’immatriculation rouges sont-elles utilisées ? Nous répondrons à ces questions dans cet article.
Plan de l'article
- Dans quels pays les plaques d’immatriculation rouges sont-elles utilisées ?
- Pourquoi ces véhicules ont-ils des plaques d’immatriculation rouges ?
- Quels sont les véhicules concernés ?
- Durée de la plaque d’immatriculation rouge et exceptions
- Les différences entre les plaques d’immatriculation rouges et les plaques d’immatriculation classiques
- Les réglementations en vigueur pour l’utilisation des plaques d’immatriculation rouges
Dans quels pays les plaques d’immatriculation rouges sont-elles utilisées ?
La plaque d’immatriculation de chaque pays est unique, que ce soit en termes de format ou de couleur. En France, le format actuel est AA-001-AA, avec un fond rétroréfléchissant blanc et un texte noir. Par conséquent, lorsqu’on voit des plaques rouges sur la route, il est naturel de se demander d’où elles viennent. Alors, à qui appartient la plaque d’immatriculation rouge ?
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On trouve des plaques d’immatriculation rouges dans plusieurs pays. La Belgique, par exemple, possède une plaque d’immatriculation rouge sur fond blanc. Il y a aussi Madagascar, où les voitures d’État sont immatriculées avec une plaque comportant un texte noir sur fond cramoisi.
Toutefois, les plaques d’immatriculation belges sont facilement reconnaissables, et il est difficile d’envisager que des voitures de Madagascar ou de tout autre pays non membre de l’UE circulent en France. Alors, à qui appartiennent les plaques rouges qui circulent en France ? Tout de suite, une explication !
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Pourquoi ces véhicules ont-ils des plaques d’immatriculation rouges ?
Les plaques d’immatriculation rouges que l’on voit en France appartiennent en effet au parc automobile français, mais pour des raisons bien particulières.
Les plaques rouges sont généralement fournies aux véhicules en transit (TT). C’est-à-dire que ces automobiles sont en transit et ne seront en France que pour une courte durée. C’est le cas, par exemple, des voitures achetées neuves en France pour être exportées.
Quels sont les véhicules concernés ?
Ce type de plaque d’immatriculation rouge peut bénéficier à une variété de véhicules et de propriétaires. Il s’agit souvent de propriétaires expatriés qui se trouvent en France pour une courte période pour des raisons telles que des études, un stage, une brève mission, une formation, ou même des vacances. Il faut également noter que les journalistes sont fréquemment concernés par cette immatriculation temporaire lors de leurs déplacements à l’étranger. Le propriétaire d’un véhicule avec une plaque d’immatriculation rouge doit être en mesure de démontrer qu’il a été acheté en France et qu’il n’est utilisé que pendant son séjour dans le pays, mais que sa résidence principale se trouve en dehors de l’Union européenne.
Une voiture avec une plaque d’immatriculation rouge doit être immatriculée au nom d’une personne dont la résidence principale n’est pas en France ou dans l’un des pays membres de l’Union européenne. Et cette personne doit être âgée d’au moins 21 ans.
Pour conduire ces véhicules à plaque rouge, vous devez disposer d’au moins l’une des pièces justificatives suivantes :
- Une déclaration d’exportation reçue au moment de l’immatriculation de la voiture.
- Une carte d’étudiant (si le propriétaire est un étudiant en visite en France)
- Un certificat de formation (si le propriétaire est en formation en France).
- Une carte de presse et une carte d’accréditation délivrées par le ministère des Affaires étrangères (si le propriétaire est un journaliste en visite en France)
- Un certificat d’identité attestant du lien de parenté entre le conducteur et le propriétaire (si ce n’est pas le propriétaire qui conduit)
La plaque d’immatriculation rouge est en fait une plaque d’immatriculation temporaire. La plaque indique la date d’expiration de l’immatriculation. En France, une voiture importée en transit (IT), ainsi que les véhicules en transit temporaire (TT), peuvent avoir une plaque d’immatriculation rouge.
Durée de la plaque d’immatriculation rouge et exceptions
La durée de l’immatriculation TT est fixée par la législation et s’étend de trois semaines (consécutives) à un an. La date d’expiration d’une plaque TT rouge est impossible à ignorer, car elle est indiquée directement sur le côté droit.
Pour conduire un véhicule avec des plaques d’immatriculation rouges, il est obligatoire d’avoir les documents mentionnés ci-dessus, principalement une déclaration d’exportation ou une preuve immédiate de la relation avec le propriétaire si une personne autre que le conducteur conduit.
Enfin, des dérogations sous forme de prolongations exceptionnelles sont occasionnellement autorisées en cas d’événements imprévus qui interdisent au propriétaire d’exporter le véhicule à la fin du régime TT. La durée ne peut toutefois pas dépasser un an.
Les différences entre les plaques d’immatriculation rouges et les plaques d’immatriculation classiques
Les plaques d’immatriculation rouges sont souvent confondues avec les plaques de transit, mais il y a des différences notables. Les deux types de plaques ont un fond rouge et des caractères blancs, mais les fichiers numériques sur une plaque TT sont organisés en trois groupes.
Le premier groupe est composé de codes à deux lettres qui indiquent le pays ou l’organisation émettrice de la plaque, suivi d’un nombre. Le nombre unique représente la période pendant laquelle le véhicule peut circuler avec cette immatriculation temporaire (de trois semaines à douze mois).
La deuxième section comporte aussi un code alphabétique ainsi que plusieurs chiffres représentant le numéro d’enregistrement du véhicule dans son pays d’origine. C’est pourquoi les propriétaires doivent fournir une preuve claire de leur relation avec le véhicule qu’ils conduisent s’il ne leur appartient pas.
La troisième partie se compose simplement du mot ‘TRANSIT’, imprimé en majuscules et centré sous les informations précédentes. Bien que semblables à première vue aux plaques de transit régulières utilisées par certains gouvernements pour surveiller temporairement l’utilisation des voitures sur leurs routes publiques, ces immatriculations TT rouges comportent plusieurs distinctions importantes qui leur permettent de remplir leur rôle spécifique dans différents contextes réglementaires internationaux.
Les réglementations en vigueur pour l’utilisation des plaques d’immatriculation rouges
Les plaques d’immatriculation rouges sont soumises à des réglementations strictes quant à leur utilisation. Elles sont principalement destinées aux gouvernements, aux organisations internationales et aux constructeurs automobiles qui ont besoin d’un permis temporaire pour leurs véhicules.
Toutefois, il existe quelques exceptions notables dans certains pays où les plaques d’immatriculation rouges peuvent être utilisées par des particuliers. En Inde, par exemple, les propriétaires de voitures disposant de ces immatriculations spéciales peuvent circuler librement sur les routes publiques sans avoir à payer de péages ou autres taxes routières pendant une période déterminée.
Aux États-Unis, l’utilisation de ces plaques est limitée aux concessionnaires automobiles autorisés et ne peut être utilisée que lorsque le véhicule est en transit entre deux points ou lorsqu’il est testé sur la route avant sa vente au grand public.
En Europe, cependant, l’utilisation des plaques TT rouges par un particulier n’est pas autorisée, même si certains modèles étrangers disposent aussi de cette plaque temporaire rouge transfrontalière (TT).
Cependant, la violation des lois régissant l’utilisation des plaques d’immatriculation rouges peut entraîner des amendes sévères allant jusqu’à la confiscation du véhicule incriminé ainsi qu’une amende salée, voire plus grave selon le pays concerné.